Home organising

Lentement, tranquillement, doucement, un jour à la fois, zen…
Voilà plus d’un mois que je suis rentré de cet incroyable séjour passé au Japon, la reprise ne fut pas des plus facile, mais la vie finit toujours par reprendre son cours. Ce qui me reste de plus marquant pour mon retour en Europe, à la maison, c’est cette vive sensation de vivre dans l’abondance, une abondance qui dérange.

Voyager, se délaisser de ce qui est derrière soi, en voilà une définition que j’apprécie, et que beaucoup de personnes peuvent rechercher au moment de partir, ce break d’avec notre quotidien.
En me déplaçant vers un autre lieu de repos presque tous les jours, et avec seulement 6 kilos de bagages sur le dos, j’ai vraiment fait l’expérience de la pauvreté matérielle. Ici je donne au mot “pauvreté” un sens profondément positif et salutaire, libérateur même.

Voilà courtement résumé la raison pour laquelle j’ai ressenti cette profonde aspiration à continuer (je suis déjà engagé sur ce chemin) de faire de l’ordre et du tri chez moi.
Le chemin du développement personnel invite à faire de l’ordre en soi, mais comme l’illustre un ami qui vient de terminer d’écrire un livre sur le sujet, le tri conscient dans son chez soi a des effets plus que salutaire sur notre équilibre. Être encombré de chose inutiles ou plus utilisées, ce qui est encore différent de vivre dans le désordre, peut évidemment passer inaperçu dans notre quotidien, ou même être la conséquence d’un dysfonctionnement plus profond. Mais en prenant le temps de s’arrêter et d’observer, en prenant le temps d’être honnête envers soi-même, je suis certain que l’on peut trouver plein de choses dont on se passerait bien.

17 minutes

Cette petite histoire temporelle m’a été contée cet été par une amie. Elle a rencontré une sœur, une religieuse, qui vit dans une communauté avec d’autres sœurs. Le contexte est particulier bien sûr, et cet article n’a pas vocation à vous pousser vers les ordres, je vous rassure tout de suite.
Le fait est qu’un beau jour, cette communauté a du accueillir provisoirement d’autres sœurs, et il a donc fallu prêter des chambres.
17 minutes est le temps qu’il a fallu à la sœur de mon histoire pour déménager toutes ses affaires de sa chambre, seule, et laisser la place pour les visiteurs.

J’aime cette histoire car elle me rappelle, tout comme pour mon voyage, que l’essentiel pour vivre est léger et prend peu de place. Le reste peut être partagé, c’est le principe des communauté d’ailleurs.
Pourquoi avoir 500 livres dans sa bibliothèque si on ne les lis pas ? Ou une garde-robe à rallonge avec des vêtements qu’on ne met plus depuis des années ?

Les raisons sont nombreuses et propres à chacun, je pense surtout aux attaches sentimentales qui, et j’en suis le premier témoin, prennent beaucoup de temps avant de lâcher, si cela lâche un jour.
L’idée de plus en plus rependue des biens communs, donc de partager dans la communauté tout un tas d’objet plutôt que de chacun avoir le sien (pourquoi chacun son appareil à raclette si on n’en fait que deux par an ?), est précieuse, et nécessaire dans une logique de freiner la production et la consommation incessante de notre société. Cela doit continuer à faire son bonhomme de chemin.

En attendant d’être prêt à en arriver là, ce qui est déjà possible c’est le “Home organising”. Le concept de faire justement du tri chez soi, et je vous renvoie vers le site suivant avec une équipe Belge qui est là pour vous informer et vous accompagner avec vos envies de changement et de tri : www.elodiewery.be
Car oui nous pouvons être décidé à avancer vers cette voie du mieux-être matériel, mais être aussi profondément démuni pour commencer, d’où le coaching !

Ce que ça change en moi de mettre de l’ordre

Inspirer… .. . Expirer … .. .
Je me sens calme, apaisé, une douce sensation de légèreté m’accompagne, me rassure et me conforte. Un espace intérieur se dégage, une disponibilité nouvelle est là, pour des choses que je ne connais pas encore, mais qui sont prêtes à arriver.
Oui, en faisant de la place dans mon intérieur matériel, je fais aussi de la place au cœur de moi. C’est surprenant, même déroutant, mais c’est surtout très concret.
Un des effets possibles, il y en a d’autres, assurément.
Pour aller encore plus loin : ET SI ON DE-SEN-COM-BRAIT ?

Sur ce, je vous souhaite de passer de merveilleuses fêtes de fin d’année.

 

Vivien

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