Stop à la comparaison !

N’avez-vous jamais pris conscience de cette légère imperfection qui sommeille en vous ?
Parfois même, elle vous obsède cette imperfection. Vous filez alors dans les jugements et la comparaison, et c’est parti pour un cercle vicieux qui tourne fou : projections > sentiment d’infériorité > souffrance dans la sensibilité > sentiment d’infériorité > etc…
Diable ! Mais alors qu’est-ce qui se passe là ? Pourquoi que c’est qu’on peut se mettre dans des états pareils ? Qu’est-ce qui vaut la peine de se faire du mal ainsi ?

Rien.

Et je pourrai terminer mon article ici, mais ce ne serait pas très fairplay de ma part 😉

Comparaison = poison

Voilà un mécanisme qui affecte beaucoup trop de monde et fait des ravages encore très souvent. Presque reflex, la comparaison peut nous pousser à faire ou dire des choses regrettables et nuisibles pour notre développement personnel. Nous sentant constamment en position d’infériorité face à l’autre, il arrive un moment où l’insupportable l’emporte, l’épuisement gagne du terrain et notre corps lâche.
Bien sûr je parle d’un cas extrême ici, et quand je dis que le « corps lâche », j’entends que nos énergies sans cesse sollicitées par le mécanisme de comparaison finissent par s’épuiser et nous laisser vide. Il est alors grand temps d’ouvrir les yeux et de comprendre que tout cela ne nous mène pas très loin.

« Mais je ne suis pas masochiste moi ! Je n’ai pas envie de subir cette souffrance, de m’infliger cette souffrance… »

Non, en effet, loin de moi l’idée de voir le monde comme masochiste. Le mécanisme de comparaison n’est pas systématique, mais symptomatique d’une blessure (encore une tiens) qui nous appartient, d’un manque de reconnaissance fondamental de la part de l’autre qui a manqué il fut un temps.
Se reconnaître soi comme ayant sa place et un être doué d’une valeur demande plus de courage qu’il n’y paraît. Se reconnaître avec humilité demande plus de courage qu’il n’y paraît, et la volonté solide de faire la clarté sur soi.

porter

Et alors ?

Pour bien commencer sur cette voie, il y a un exercice tout simple, mais vraiment tout tout simple à faire. Même que c’est plus qu’un simple exercice, c’est un jeu d’observation fantastique aux vertus incroyables :

  • Reprenez les personnes auxquelles vous vous comparez
  • Observez-les dans ce qu’elles sont et ce qui vous fait envie chez elles
  • Maintenant observez-vous
  • Observez-vous comme vous êtes, là où vous êtes
  • Observez-vous dans votre quotidien, dans ces petits moments de jugements, où la comparaison ressurgit de plus belle
  • Observez à quel point vous n’êtes pas encore ce que vous aimeriez être, à quel point vous n’êtes pas capable de faire ce que cette personne en face peut faire, et que peut-être vous n’y arriverez jamais car ça n’est pas votre rôle

Oui, observez bien…
Et à la fin de votre observation ajoutez simplement ces deux mots : « et alors ? »

« Je ne suis pas capable de faire de la plongée sous-marine, et alors ? »
« Je n’ai pas eu le temps de terminer le délicieux dessert que je souhaitais faire, et alors ? »
« J’ai traîné toute l’après-midi devant la télévision plutôt que de faire des choses utiles, et alors ? »
« Je mets deux fois plus de temps que les autres pour intégrer une matière, et alors ? »
« La voisine d’en face à l’air tellement plus heureuse que moi, et alors ? »

Choquant n’est-ce pas ?
Moi, m’autoriser à ne rien faire de temps en temps, à ne pas imaginer que la vie des autres est de toute façon meilleure que la mienne, à croire que le peu que j’apporte au monde et à la société c’est déjà énorme, c’est vraiment possible ?

Oui ! Mille fois oui, c’est possible et même nécessaire pour que le meilleur de vous rayonne parmi les hommes et les femmes de ce monde.
Vous pouvez dire stop aux montagnes de culpabilité que l’on vous a mis et que vous vous êtes mis aussi sur les épaules. Et cela a pu commencer très tôt dès votre enfance, dans votre famille, à l’école, par des amis, ou encore plus tard au travail. Ne soyez pas ce que les autres aimeraient que vous soyez car ce n’est pas juste.

Ce n’est pas dans un climat de terreur qu’on fait pousser les choses, accueillez la personne que vous êtes, comme vous êtes.
Personne n’attend rien d’autre de vous, que vous ! Personne n’a le droit d’attendre autre chose de vous, que vous.
On ne veut pas d’un autre qui ressemblerait au beau voisin ou à une superstar internationale ! C’est votre droit et même un devoir que d’oser la personne que vous êtes. Tout le beau, tout le bon en vous.

Le meilleur est juste là, dans le miroir, regardez-y pour voir…

Bonne pratique 🙂

Vivien

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