Un pas plus loin vers le bonheur

S’il est une personne qui vaut la peine d’être connue, d’être entendue, pour sa foi en la Vie et sa détermination à avancer, c’est bien Anne-Dauphine Julliand.

Je l’ai découverte il y a un petit moment déjà, grâce à son intervention lors des journées émergences à Bruxelles. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de son témoignage, elle vaut le détour :

Mais qui est Anne-Dauphine au juste ? Et pourquoi son histoire mérite-t-elle d’être connue ?

Né en 1973, elle se dirige vers des études de journalisme pour travailler aujourd’hui dans la presse spécialisée. Mariée et maman de deux enfants à l’époque, sa vie aurait pu continuer d’être un long fleuve tranquille si l’annonce de la maladie de sa fille Thaïs n’avait pas tout précipité d’un coup.
Le jour des deux ans de Thaïs, le 1er mars 2006, elle apprend que cette dernière est atteinte d’une maladie génétique dégénérative ne lui laissant que quelques mois à vivre.
C’est l’effondrement.
D’abord plongée dans l’abîme, elle décide de revenir peu à peu vers la lumière et de s’accrocher à la vie. Accompagnée par son mari et son entourage, elle va permettre à sa fille de vivre ses derniers mois entouré de tout l’amour et de toute la bienveillance dont elle a besoin.
« Quand on ne peut plus ajouter des jours à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours ». Cette phrase illustre bien son choix, elle revient souvent dans ses témoignages et dans le livre de son histoire.

Vous trouverez ses deux ouvrages, « Deux petits pas sur le sable mouillé » ainsi que « Une journée particulière » au format poche dans toutes les librairies ou sur Internet au format électronique.
Le premier retrace l’annonce de la maladie et les derniers mois de Thaïs, le second sa vie de famille aujourd’hui avec ses trois autres enfants.

Je n’ai pas souvent l’opportunité de me laisser toucher si profondément par une œuvre, c’est quelque chose que j’aime pourtant par-dessus tout. Être nourri au cœur de moi, nourrir le meilleur de moi, c’est si essentiel que j’ai tendance à l’oublier.
Outre une lecture agréable, merci à son aisance naturel avec le verbe et ses années de journalisme, c’est ce qui passe à travers les mots qui transcende.
Toutes les barrières s’effacent, ma propension à rester à distance de ce qui émeu et vient réveiller ma sensibilité vole en éclat, ne reste que l’essentiel : l’amour.

Ce livre, ses livres, sont des témoignages d’amour vrai. Ce en quoi je crois, ce que je défends, ce qui m’anime pour accompagner des personnes en entretien, ce qui vaut la peine d’être défendu.
Plus d’une fois les larmes ont coulées pendant mes lectures, et tant mieux, ce sont les vannes qui s’ouvrent, un trop plein d’amour en soi qui se déverse plus librement. C’est fluide, doux, fort et beau, c’est le cadeau de Thaïs pour nous tous. Une occasion, une chance de toucher ou retoucher à cette source intérieure, ce plus que nous en nous, alors surtout ne vous en privez pas, que vous soyez parent ou pas.

Beaucoup de choses ont été écrites sur la résilience, ici se trouve un témoignage supplémentaire. Selon votre situation cela pourra vous aider, vous éclairer, vous apporter plus d’ancrage pour votre propre route.

Avant de terminer, je rappel ce que j’ai déjà partagé sur facebook mais que vous n’avez peut-être pas vu. Anne-Dauphine a un nouveau projet en cours, un documentaire intitulé « Et les Mistrals Gagnants ».
L’objectif de ce dernier est de donner la parole à des enfants malades qui, au-delà de la souffrance et des difficultés qu’ils traversent, sont capables de nous éveiller à plus de bonheur et de sérénité qu’on ne l’imagine. Des leçons de vie à venir 🙂
Pour soutenir son projet et lui permettre d’aller encore plus loin dans ce qu’elle souhaite offrir, elle a optée pour le financement participatif. Rendez-vous donc sur ce lien pour découvrir le projet, son équipe, et toutes celles et ceux qui y participent : Et les Mistrals Gagnants 

Toute belle semaine à vous.

Vivien

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